À quelques mois des élections présidentielles prévues pour le 11 avril, le Bénin vient de saluer le plus grand parjure fait par le premier représentant de l’Etat. En effet, lors de son investiture en 2016 et tout au long de sa campagne, Patrice Talon a promis faire un mandat unique. Aujourd’hui, il semble avoir compris qu’on ne fait pas de telles promesses. Et malheureusement, l’opposition ne lui laissera aucun choix.
Des actions qui entachent à son mandat selon l’opposition
L’opposition qui a toujours décrié les actions du gouvernement, reste en dépit de tout la force qui permet de réguler l’action du gouvernement. C’est ce bloc qui fait front au président qui trouve que le président de la république du Bénin a plongé le pays dans un régime autoritaire.
Ceci se justifie par contre par la création d’une cour spéciale pour nuire aux entreprises de ses proches et potentiels rivaux dans l’optique d’une éventuelle élection.
L’opposition, le bloc qui fait front pour une démocratie apaisée
"Nous savions depuis longtemps que M. Talon serait candidat. Il n'a pas fait tout ce qu’il a fait pour ne pas se porter candidat", déclarait Donklam Abalo, porte-parole du parti de Sébastien Ajavon, Union Sociale libérale (USL).
Pour le bloc opposé, le président en place serait en mesure de truquer les résultats des prochaines élections. Pour y parvenir, il lui a suffit de faire rédiger un nouveau code électoral. Ce nouveau document vise la majorité des voies et moyens par lesquelles les potentiels candidats pourraient se présenter librement. Le parrainage qui requiert le quorum de 16 maires ou députés est un pare-feu pour bloquer les uns et les autres.