Depuis quelques jours, le désormais célèbre président ‘’ vautour ‘’ vit en Floride avec sa famille. Le fait le plus étrange, c’est qu’il est visé par un procès de destitution. Le troisième dans toute l’histoire Américaine. La question à se poser est de savoir si le Républicain, ex président aura droit à un procès équitable ?
L’incitation à la violence : ce qui jouerait en sa défaveur même avec un procès équitable
Le 6 janvier dernier, alors que le congrès s’était réuni pour juger de la victoire ou non de Trump, ce dernier permettra un attentat sur le sol Américain. « Vous ne reprendrez jamais notre pays en étant faibles, vous devez montrer de la force et vous devez être forts », avait-il lancé à ses partisans quelques heures avant la fameuse heure noire qui s’abattit sur le Capitole. Une incitation à la violence qui causa la mort de 5 citoyens américains. Un geste sans doute banal de sa part lorsqu’il prononçait ces propos. Malheureusement, il devient par le biais de sa propre pensée, le premier président de l’histoire qui est mis à deux reprises en accusation devant les représentants de la chambre.
Il ne s’y attendait sans doute pas, mais, les démocrates ne feront pas la même erreur que ses partisans républicains qui fin 2019 l'avaient acquitté de tous soupçons. Aujourd’hui, la cadence change de pas et comme par hasard, Mitch McConnell, assure qu’il le jugerait coupable si les faits le prouvent. La question la plus urgente à présent c’est de savoir si le quorum est atteint pour juger Trump coupable ? Car, même si les démocrates le veuillent sur la majorité des 50 représentants, il va falloir encore un total de 17 sénateurs républicains pour y parvenir. Bien que Trump ne dispose plus de plusieurs ressources financières pour faire tourner la roue, il est important de s’interroger sur la suite.
Procès équitable : une transparence de l’administration Biden qui est déjà saluée
Le chef des démocrates à la Senat, Chuck Schumer, a eu une entrevue avec son homologue de la majorité républicaine Mitch McConnell « du calendrier et de la durée » et des audiences. Lors de la réception des mises en accusations, il avait formulé la demande selon laquelle, il serait plus important de débuter le procès en mi-Février afin de mieux cerner les dossiers.
« La mise en accusation par la Chambre a été plus rapide et minimaliste que jamais, l’étape suivante ne peut pas être un procès insuffisant au Sénat », avait-il dit. « Nous avons besoin d’un procès complet et équitable, lors duquel l’ancien président pourra se défendre et le Sénat considérer toutes les questions factuelles, légales et constitutionnelles », finira-t-il par ajouter.